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30 septembre 2008

LA FONTAINE EN HOLLANDE

Hier, François Hollande n'était pas content du tout et il l'a dit, haut et fort.

Il était très fâché contre les propositions de François Fillon pour sortir de la crise économique et financière. Ce dernier a appelé les Français à l'unité nationale (mon non plus, je ne vois pas bien ce qu'il entend par là), au courage et au sang froid (pourquoi, on fait quoi d'habitude ? Autour de moi, je ne vois que des gens qui bossent dur et qui gèrent leurs emmerdes, avec courage et sang froid justement).

Bref, Monsieur Hollande était très colère et s'est lancé dans un discours aussi profond qu'une pataugeoire pour bébés nageurs. Et vas-y que je te ressors la grosse cigale méchante qui s'en met plein les poches aux dépens des pauvres fourmis que nous sommes. Trop, c'est trop, a-t-il ajouté, et non c'est non a-t-il conclu.

Nous voilà bien avancés. Si j'ai bien compris le sens caché des propos de Monsieur Hollande, il nous dit qu'il y a dans ce pays des riches. Oui, et alors ? Il y a effectivement des gens qui réussissent mieux que d'autres, qui payent des impôts, qui consomment, qui investissent et qui embauchent. Toujours d'après lui, le reste, la masse, ne serait qu'une colonie de fourmis, exemptes de pensée, toujours plus exploitées et appauvries par lesdites cigales. Monsieur Hollande, il n'est pas encore né celui qui me traîtera de fourmi lobotomisée.

Voilà des propos bien indignes pour le premier secrétaire du premier parti français. Je croyais pourtant que la démagogie n'était plus la règle en politique. Vous voyez, Monsieur Hollande, les pauvres insectes que nous sommes ont des choses à vous dire. Mais pour les entendre, c'est de l'identité nationale dont il faudrait vraiment se soucier.

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