Eloquents reportages que ceux diffusés hier soir sur M6 dans l'émission Capital sur l'enseignement, où il en résulte que profs et élèves sont bien à plaindre.

A ce rythme, nos petits beurs de banlieue ne sont pas près de savoir lire. Pourquoi diable continuer de les entasser par centaines dans d''immenses structures ? Je m'insurge de voir des petits 6ème cotoyer des ados de 15 ans déjà bien aguerris aux violences verbales et autres "conneries" dans le quartier. Il me semble que compartimenter les établissements serait bénéfique à chacun. A commencer par une cours d'enfants de 10 à 12 ans, avec des jeux de leur âge et une autre pour les plus grands, qui joueraient peut être moins les caïds.

D'après le reportage, les classes surchargées ne semblent pas être entièrement responsables de l'échec scolaire. Pour preuve, les établissements privés ne cessent d'écarter les murs pour accueillir toujours plus de cotisations, appelons-les des élèves, et leurs résultats ne s'en trouvent pas plus mauvais. Le fameux enseignement privé catholique où l'on nous explique qu'il s'agit plus d'une communauté que d'une école. Comme le discours est beau et bien pensant. Petit hic pourtant, quand la responsable d'une institution déclare qu'elle sélectionne les bons élèves uniquement. Et oui, on n'est pas là pour faire des oeuvres sociales !! Si Dieu avait une tombe, je crois qu'il s'y retournerait...

Pauvres profs, si mal représentés par des syndicats qui ont oublié leur vocation première. Pour preuve le barême de notation des profs et les fameux quotas votés par ces mêmes syndicats et jamais reconsidérés depuis les années 50. Des représentants de la profession qui préfèrent garder parmi le corps enseignant un pauvre bougre qui n'a rien à y faire et qui fait autant de mal aux enfants qu'à lui-même. Plutôt que d'accumuler les rapports désastreux sur son travail mais de s'opposer bêtement à son licenciement, je crois que ce gars-là serait bien mieux dans un atelier des services municipaux où il pourrait enfin mettre au profit des autres son savoir faire dont personne ne doute.

PAUVRE CHARLEMAGNE

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